Avec l’arrivée du printemps, aux mois de mars, avril, mai ou juin, certains types d’allergies apparaissent sur la scène.
En ce sens, l’incidence du pollen signifie qu’une personne sur deux en France souffre ou souffrira à l’avenir d’un problème allergique quelconque.
En d’autres termes, l’allergie printanière est un problème très courant auquel il faut s’attaquer, surtout chez les personnes âgées.
À cet âge, la sensibilité est perdue, le système immunitaire peut être plus faible et des problèmes respiratoires peuvent survenir chez les personnes âgées.
Qu’est-ce que l’allergie printanière ?
L’allergie printanière est une réponse immunologique à une substance que le corps identifie comme un agresseur et crée des anticorps pour traiter l’antigène comme nuisible.
Avec l’arrivée du printemps, le pollen est à l’origine de nombreux types d’allergies.
Le pollen est un petit grain qui provient de l’appareil reproducteur mâle des plantes et qui est disséminé par l’air ou par des insectes vers l’appareil reproducteur femelle de la plante.
Cependant, tous les printemps n’ont pas les mêmes niveaux de pollen, car cela dépend des déterminants saisonniers, tels que :
- Lesprécipitations sont un facteur important pour mesurer le niveau de pollen produit. Bien qu’il pleuve beaucoup pendant les mois d’automne et d’hiver, cela permet aux plantes de se développer davantage et de libérer plus de pollen au printemps.
- La zone géographique est également un autre facteur déterminant, un type de plante pouvant proliférer plus qu’un autre.
En France, le pollen est responsable de 57% des consultations pour rhinoconjonctivite allergique et de 34% des visites pour asthme bronchique ».
Symptômes de l’allergie printanière : quels sont-ils ?
Le printemps est l’une des plus belles saisons de l’année, mais les allergies chez les personnes âgées peuvent devenir un véritable casse-tête pour quiconque s’occupe d’une personne âgée.
Il est donc important de bien distinguer les symptômes de l’allergie printanière de ceux du COVID, par exemple.
- Conjonctivite: il s’agit de l’un des symptômes d’allergie printanière les plus courants, provoquant des démangeaisons oculaires qui peuvent devenir très intenses en période de forte concentration de pollen.
En outre, la personne âgée souffrant de conjonctivite printanière est souvent également touchée par d’autres problèmes respiratoires tels que la rhinite, les éternuements, les démangeaisons et la congestion nasale au printemps.
- Démangeaisons de la gorge, du nez et du palais: c’est l’un des symptômes les plus gênants des allergies printanières , car il peut avoir un impact important sur la vie quotidienne.
- Éternuements: ils sont très fréquents dans l’allergie printanière, avec les épisodes répétitifs d’éternuements qui y sont associés.
- Sifflements ou sifflements lors de la respiration chez les personnes âgées.
- Mucus, bien qu’il faille le distinguer du rhume habituel. En cas d’allergies, le mucus est généralement clair, liquide et continu, alors que lorsque nous avons un rhume, nous avons généralement un mucus plus épais.
- Toux et larmoiement.
Comment lutter contre les allergies de printemps ?
Pour combattre les allergies de printemps, il existe plusieurs solutions autres que le traitement médical. :
Il estimportant d’éviter tout contact avec le pollen ou l’allergène à l’origine des allergies printanières.
- L’utilisation d’humidificateurs et d’une climatisation avec un filtre anti-pollen est recommandée.
- Portez des lunettes de soleil lorsque vous sortez pour éviter que le pollen n’entre en contact avec les yeux.
- Évitez les activités extérieures entre 5 h et 10 h et entre 19 h et 22 h.
- Essayez de rester à l’intérieur lorsque les niveaux de pollen sont élevés et surtout les jours de vent.
- Lorsque vous voyagez en voiture, gardez les fenêtres fermées.
- Gardez les fenêtres fermées, surtout tôt le matin et au crépuscule. Ce dernier moment est celui de la plus forte pollinisation.
- Prenez une douche et changez de vêtements lorsque vous rentrez chez vous, car le pollen peut se déposer sur les cheveux et les vêtements.
- Ne suspendez pas les vêtements pour les faire sécher à l’air libre (le pollen peut s’y accumuler).
- Évitez les activités susceptibles de remuer les particules de pollen, comme tondre la pelouse ou balayer la terrasse.
- Dans la mesure du possible, ne dormez pas près des arbres et des plantes.
- Gardez à portée de main les médicaments recommandés par les spécialistes des allergies.
En outre, vous pouvez vérifier le niveau de concentration quotidien du pollen dans la ville où vous vivez. C’est également utile si vous partez en vacances dans d’autres endroits.
Quand commence l’allergie de printemps ?
S’il est vrai que les mois de plus forte pollinisation sont les mois de mai et juin, cela peut varier en fonction du type de plante de chaque zone, ainsi que de la zone géographique.
En d’autres termes, dans les zones côtières, l’allergie printanière est plus longue mais aussi plus douce que dans les zones intérieures, où elle est plus intense mais plus courte.
En fait, un autre facteur important à prendre en compte lorsque l’allergie de printemps commence est le temps.
En d’autres termes, les journées ensoleillées et venteuses favorisent la prolifération du pollen à l’origine de l’allergie printanière, et les journées pluvieuses prédisposent à une concentration plus élevée du même allergène au printemps.
C’est pourquoi il est fréquent de voir de nombreux cas d’allergie en avril, par exemple.
Remèdes naturels contre les allergies de printemps
Pour toutes les personnes âgées qui redoutent l’arrivée du printemps, il existe des remèdes maison pour les allergies printanières qui sont très utiles et qui permettront d’atténuer les effets des allergies printanières sur l’organisme.
De plus, il s’agit généralement de produits naturels, facilement accessibles à de nombreuses personnes et à un prix très raisonnable.
Tout d’abord, les infusions, au-delà d’être un substitut du café, ont des propriétés très intéressantes dans l’amalgame des produits naturels pour l’allergie au pollen, qui provoque ce type d’allergie, notamment la réglisse et la menthe, qui ont des propriétés anti-inflammatoires.
Ensuite, pour savoir quoi prendre contre les allergies printanières, un autre produit incontournable fait son apparition : la vitamine C, que l’on trouve dans des aliments comme le jus d’orange, les fraises, les kiwis, les poivrons et les tomates.
Ensuite, la guérison des allergies printanières peut également se faire avec un simple verre d’eau salée, qui aidera à réduire le niveau de mucus.
L’eucalyptus peut également être utilisé comme remède naturel contre les allergies de printemps, car il dégage les voies nasales. Il suffit de faire bouillir de l’eau avec quelques feuilles d’eucalyptus.
Une autre option consiste à incorporer du vinaigre de cidre de pomme, qui, dilué dans de l’eau et ingéré 2 à 3 fois par jour, vous aidera à mieux respirer.
Enfin, il convient également de mentionner les probiotiques, dont il est prouvé qu’ils ont un impact positif sur la santé.
En ce sens, les probiotiques sont des aliments ou des compléments qui contiennent des micro-organismes vivants qui aident les bonnes bactéries de notre organisme à proliférer et nous aident également à combattre les mauvaises bactéries.
Ces probiotiques comprennent le yaourt, le kéfir et les algues, entre autres aliments qui sont assez courants dans les régimes alimentaires des personnes âgées.
Ce type de conseils pour l’allergie printanière permet de combattre ce problème de manière saine, avec une alimentation équilibrée pour les personnes âgées.
Combien de temps dure l’allergie printanière ?
La saison des allergies peut durer du début du printemps à la fin de l’automne.
En effet, différents types de pollen apparaissent, mais en général, l’incidence de l’allergie printanière ne dépasse pas 4 mois, de mars à juillet.
En outre, l’allergie printanière, qui est causée par des plantes telles que les graminées, les platanes d’ombrage, les oliviers ou les pins, commence généralement entre mars et avril.
Il faut également tenir compte de l’augmentation des heures de lumière du jour, des précipitations et des températures plus élevées, car ces plantes pollinisent jusqu’en juin, date à laquelle elles perdent leur intensité.
L’allergie printanière sur la peau : une autre conséquence à prendre en compte
Avec l’arrivée des précipitations, ainsi que la variation des températures, l’augmentation des heures de lumière du jour et du soleil, ainsi que la diminution du taux d’humidité pendant les mois de printemps ont une conséquence qui peut passer inaperçue, l’impact sur la peau.
L’allergie cutanée printanière est un dénominateur commun : la peau devient plus sèche, il y a plus de desquamation, entre autres problèmes cutanés.
Il est donc nécessaire de contrôler les heures d’exposition au soleil pendant ces mois, surtout dans les cas où il est nécessaire de prendre soin de la peau des personnes âgées, en raison de leur sensibilité.